Artiste peintre en résidence à l’Atelier Opaz 3 d’Aubervilliers, Emmanuelle Broquin questionne le travail domestique non rémunéré à travers des natures mortes. Son travail explore les objets du quotidien par le bais de l’absurde. L’environnement minimaliste et le réalisme figé de ses œuvres amènent les objets dans un univers surréaliste, hors de leur contexte. Dans sa série « La virilité d’une balayette », l’artiste interroge la construction sociale du genre.

Cette série exprime un contraste entre la force physique et l’imaginaire collectif des objets ménagers. À travers l’univers du bâtiment, la construction sociale de la virilité est questionnée et tournée en dérision par la recherche d’attributs viriles dans une balayette. Les sept œuvres qui composent cette série sont des peintures sur torchon de cuisine et l’accrochage, par pinces à linge sur fil, est un rappel de l’univers domestique qu’explore l’artiste.

À l’occasion du Marché de Créatrices, Emmanuelle présente une édition en risographie sur le travail de recherche de cette série ainsi qu’une œuvre inédite, prémices d’une nouvelle série sur le classicisme…